Le compte-rendu du roadtrip, étape par étape
Le récit de trip s'organise en 17 journées. Les flèches ci-dessous indiquent les endroits où j'ai dormi.
Pour accéder à une journée en particulier, cliquez sur la carte sur le bouton suivant :
Les journées 7 & 10 correspondent à des journées de découverte d'un coin : le volcan Nemrut Dagi à Tatvan et le Palais d'Ishak Pasha à Dogubayazit.

Dans le texte ci-dessous, en cliquant sur le nom de certaines villes ou lieux soulignés, vous accédez à la carte Google Satellite centrée sur le lieu !
Journée n°1 : Istanbul - Polatli
La sortie d'Istanbul fut un calvaire. Sortir de Paris à côté, c'est comme sortir de Villefranche de Rouergue (toute petite ville et super mignonne d'Aveyron). Deux heures montre en main pour voir apparaître plus de deux arbres d'affilée sur le côté de la route !
A partir de Nallihan, le plateau anatolien aride commence à faire son apparition ! J'arrive à Polatli, ravi de cette première journée, et à la recherche d'un petit hôtel sympa que je trouve assez facilement grâce à un turc qui me conduit jusqu'à l'hôtel !



En haut d'un petit col

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Journée n°2 : Polatli - Taspinar
Trois chocs cette journée là !
Le premier, le lac salé de Toz (Toz Golü en turc) : j'adore les lacs salés !
Le second choc est culturel. Dans un village (Yesiltepe) paumé que je vais volontairement chercher (et qui n'était pas prévu dans mon trip) par les pistes, je pose ma moto sur la place du village où il y a un monde fou (que des hommes, néanmoins). Et là, les moments magiques se succèdent !... Je raconte ces moments passés à Yesiltepe dans la partie "Les rencontres".
Troisième choc, deux heures après : les pistes dans un univers désertique, avec au début à ma gauche puis devant moi, un volcan superbe, le volcan Hasan. Ce soir là, tout près de Taspinar, je plante ma tente dans le jardin d'un fermier turc dont la femme m'apportera plus tard des légumes...



Piste longeant la bergerie

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Journée n°3 : Taspinar - Avanos
Levé comme d'hab' (depuis mon départ de Paris) à cinq heures du mat', je suis sur la route à 6h. L'avantage est que la luminosité est superbe, l'inconvénient, roulant plein est, c'est que j'avais le soleil en pleine figure. La lumière sur le volcan Hasan est superbe... J'ai à peine le temps de remonter sur ma moto après une pause photo que je me fais courser par la première fois par des chiens de Berger d'Anatolie ! De sacrés molosses qui vous filent bien la frousse !!
Puis vient Belisirma, dans la vallée d'Ihlara, dont le détour vaut vraiment le coup. Une superbe "vallée" encaissée, verdoyante, dans l'univers aride de la région... J'arrive en fin de journée à Avanos, au milieu des touristes (mais je m'y attendais psychologiquement). J'ai hâte de repartir le lendemain matin !



Partie abandonnée du village

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Journée n°4 : Avanos - Ergani
En partant d'Avanos je me suis dit "ok, c'est maintenant que les choses sérieuses commencent. Avant, ce n'était que de l'intro, du truc pour touristes. Là, tu pars vraiment vers l'est."
Je pars plein sud-est. Je décide en effet de contourner Kayseri par le sud : vite, il me faut de la contrée sauvage... Je contourne par le sud un autre volcan, Erciyes, dominant une plaine qui semble avoir été d'anciens lacs (Col gölü, Sobe gölü, et Yay gölü).
Puis je me retrouve sur la deux fois deux voies qui me transportera jusque Mardin (le lendemain)... La température monte, monte, au fur et à mesure que j'approche de Malatya, jusqu'à atteindre 42° à l'ombre !
Je ne veux pas chercher un hôtel à Elazig. Pas envie de galérer dans une si grande ville... Je décide donc de poursuivre jusque Ergani. J'arrive à Ergani à la nuit tombante, exténué. Je me suis endormi dans un bel hôtel le sourire aux lèvres : enfin en plein milieu de l'Anatolie, Paris commence à me paraître vraiment loin, plus de touristes depuis des centaines de km...


Vers six heures du matin...

40°C à l'ombre, juste après un 42°C que je n'ai pu prendre en photo...

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Journée n°5 : Ergani - Hasankeyf
En partant d'Ergani, je me dis alors dans ma tête "ça y est, là, je pars vraiment plein sud"...
Premier arrêt, Mardin, à 25km de la frontière syrienne. Je croise alors de nombreux blindés sur la route, mais je ne ressens aucun tension à mon égard. Je me balade dans la ville à pied, dans les ruelles de cette ville vieille de plus de 1000 ans... Jusqu'à ce que se dresse devant moi la plaine de Mésopotamie, dont j'avais tant entendu parler en cours d'histoire-géo au primaire. (La Syrie aussi est devant moi.)
Je quitte Mardin, direction Dereiçi, un ancien village syriaque fantomatique plus ou moins abandonné, que je me devais de visiter après la lecture d'un polar que je recommande fortement, Le Testament Syriaque, de Barouk Salamé.
Avant d'arriver à Hasankeyf, l'étape du jour, je passe par une vallée somptueuse, embrumée de chaleur (38° à l'ombre), que je commence par surplomber, avant de la traverser dans toute sa largeur, entourée de toute part par ces chaînes montagneuses magnifiques...
L'arrivée à Hasankeyf est mitigée : je ressens ce qui se confirmera dans les heures qui vont suivre : cette ville est très touristique. Cela dit, elle est chargée d'histoire, avec son ancien pont rejoignant les deux rives du Tigre, et dont les arches sont vieilles de plus de 1000 ans.
Je rencontre un couple de français qui me conseille un coin au bord du Tigre où camper, et c'est ce que je fais ! Avant de m'endormir, à la nuit tombante, petit plouf dans le Tigre !!


Cette route mène à la Syrie ; j'y croise d'ailleurs quelques blindés...

Lieu de campement sauvage, juste avant de décoller vers Tatvan

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Journée n°6 : Hasankeyf - Tatvan
Le trajet jusque Tatvan me fait passer par Batman dont le nom est certes évocateur, mais cette ville est bien triste... A huit heures du mat', je rentre dans Kozluk, déserte à cette heure, et je tombe sur des vaches en train de manger ... dans les poubelles ! J'ai trouvé que cette image représentait bien la pauvreté de la population dans ces régions de l'est.
Fin de matinée, j'arrive enfin à Tatvan ! Je trouve un hôtel sympatique, puis je me balade un peu au nord, au bord du lac, à Ahlat, où je rencontre des kurdes sympas, qui m'invitent à faire ma tambouille chez eux, puis m'invite à me baigner avec eux (cf. "Les rencontres") !
Après ma baignade, je rentre à Tatvan en contournant le volcan Nemrut Dagi par l'ouest, une superbe piste de terre, parfois sableuse, qui m'emmène au bord du plateau sur lequel j'étais. La vue est impressionnante, de là-haut. La descente (400 mètres de dénivelé) pourrait être qualifiée de "dangereuse", au regard du vide sur ma droite !... Mais la descente se déroule sans aucune frayeur !


Les décors arides du plateau anatolien refont leur apparition, à mon plus grand bonheur !

On voit le plateau au fond, d'où je viens...

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Journée n°7 : Le volcan Nemrut Dagi, à Tatvan
Journée de "repos", en quelque sorte... J'avais lu dans les guides que l'on pouvait pénétrer à l'intérieur du cratère du volcan Nemrut Dagi, situé quasiment au bord du lac de Van. J'arrive au somment du cratère à sept heures du mat', avec donc encore personne, et un soleil rasant qui laisse encore dans l'ombre une bonne partie de l'intérieur du cratère... La piste principale dans le cratère (et oui, il y a plusieurs pistes à l'intérieur du cratère !) me mène au bord du lac intérieur, où je prends mon petit-déj', et où quelques kurdes me rejoignent et l'on partage toute la nourriture qu'ils ont apportée (la période de ramadan s'était terminée la veille au soir).
Je change d'endroit pour un coin encore plus sauvage, auquel on ne peut accéder que par une petite piste... Et j'ai droit à un panorama superbe, avec l'impression de me trouver au bord de criques sauvages de Méditérannée.


Sept heures du mat', intérieur du cratère, avec son lac à l'eau bleue turquoise...

Prise de vue du haut du volcan

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Prise de vue à l'intérieur du cratère du volcan Nemrut Dagi, avec au loin, le lac intérieur, et ses criques aux allures méditerranéennes...
Journée n°8 : Tatvan - Yavuzlar
Décollage de Tatvan avec le lever du soleil sur le Lac de Van et les montagnes aux alentours... Superbe ! Après un petit dej' au bord du lac, puis une autre pause d'une bonne heure avec huit kurdes qui m'ont invité à partager leur fromage de brebis délicieux, leur cacik, et leur thé, je pars, direction ... l'Iran. Les décors deviennent magnifiquement sauvages. Je continue inexorablement à m'enfoncer dans le Kurdistan turc, je croise à nouveau beaucoup blindés sur ma route... Je me trouve ensuite face au château d'Hosap, qui m'a tout de suite fait pensé au roman Le désert des Tartares, de D Buzzati...
Je continue plein sud, jusque Baskale pour refaire un plein de provisions (je suis alors à 80km à vol d'oiseau de l'Irak). Je repars vers le nord est, pour longer enfin la frontière iranienne...
J'arrive alors dans un village où beaucoup de rencontres vont se produire : Yavuzlar.
Dès que j'ai trouvé un endroit pour déjeuner, au bord d'une petite rivière, je fais la rencontre d'Altan, un jeune du village, qui m'emmène faire une balade splendide ! Objectif de cette balade, monter tout en haut de l'immense rocher surplombant le village ! L'arrivée tout en haut est grandiose, avec la vue sur la frontière iranienne...
Puis nous redescendons tous de ce "rocher", et la famille d'Altan m'attend en bas avec du thé puis tout un repas, et il était cinq heures de l'aprèm'... De nombreuses rencontres ont lieu jusqu'au moment où je me glisse dans mon duvet, sous ma tente, dans ce village si reculé...


Juste avant Gevas, avec l'ile d'Akdamar au loin

Petit concert de saz, chez la famille kurde d'Altan

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Journée n°9 : Yavuzlar - Dogubayazit
Je décolle de Yavuzlar à six heures du mat'. La piste, que je ne quitterai plus de toute la matinée, est véritablement du velour... Je traverse le petit village d'Esmepinar, en me perdant dans ses "rues". Juste avant d'arriver à Turanköy, j'ai une vue du haut d'une colline, sur un espace grandiose, avec l'Iran en arrière plan... Je quitte Turanköy, et entre dans une petite vallée bien encaissée, qui me conduit vers un superbe col, haut de 2790 mètres, donc plus haut que le col de l'Iseran ! J'ai alors droit à un spectacle époustouflant (cf. vidéo ci-dessous), je suis accompagné d'aigles ! Là où je me trouve, la première route bitumée est à bien 30km !
Je prends encore une bonne heure pour redescendre de ce col si sauvage, pour revenir à la civilisation... L'après-midi est moins intéressante, et j'arrive en fin de journée devant le monstre magistral : le Mont (Grand) Ararat, culminant à 5137 mètres.


Je commence alors à longer la frontière iranienne... !

Quelques km avant Dogubayazit

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En haut du col, à 2790 mètres, face à l'Iran, seul au monde, dans un univers aride et exclusivement minéral...
Journée n°10 : Autour d'Ishak Pasa, à Dogubayazit
Tout comme ma journée à Tatvan où je suis resté à visiter les "alentours", cette journée là, je la passe à visiter les alentours de Dogubayazit. Et quels alentours !!!
Mon camping (où je vais dormir deux nuits) se trouve à quelques km du superbe caravanserail, le Palais d'Ishak Pasa, situé sur la route de la soie. Cette journée commence par un lever de soleil sur le palais... Puis j'emprunte les pistes qui contournent le palais, et me retrouve à moins de 2km de la frontière iranienne sans m'en rendre compte (ce n'est qu'au retour à Paris, sur Google Satellite, que je m'en rends compte !). Je ne rencontre personne, sur ces pistes. J'ai une vue extraordinaire sur le Mont Ararat, constitué du Grand (5137 mètres) et du Petit (3896 mètres) Ararat, sans nuage à cette heure matinale... Je longe ensuite le Grand Ararat par les pistes et la grande route (l'ancienne route de la soie).
Je rentre ensuite dans la ville de Dogubayazit, pour faire le plein d'épices (et accessoirement, changer mes euros), et me suis installé dans un salon de thé...


Au levé du soleil... Ce palais est un caravanserail situé sur la route de la soie...

Avec vue sur le Grand Ararat

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Journée n°11 : Dogubayazit - Köseler
La journée du lendemain me menant de Dogubayazit à Köseler a été la plus riche et la plus intense de tout mon périple ! Quelques km avant Tuzluca, je vois enfin sur ma droite les premières "images" de la frontière turco-arménienne. Cette frontière interdite, fermée depuis 1993, possède non seulement une histoire forte (cliquez ici pour avoir plus d'infos), mais en plus est matérialisée par un splendide et sombre canyon au fond duquel coule la rivière Araxe, et dont les rares photos que j'avais vues sur le Net m'avaient totalement subjugué.
Je poursuis ma route longeant la frontière arménienne par les pistes. Assez rapidement, je me fais rattraper par des militaires turcs car je m’étais un peu trop approché de leur caserne. (Je raconte cette aventure dans la partie "Les rencontres" !) Après cette aventure intéressante, je quitte la piste pour prendre la route (comme les militaires me l’avaient demandé), mais je ne tiens pas très longtemps, et reprends la piste quelques km plus loin ! J'arrive alors en haut d'une butte, vois un village (Köseler) en contrebas, et crois pouvoir distinguer, au loin, ... Ani. Je grimpe sur la butte, et ... oui, Ani est bien là, devant moi, à 5 km à vol d'oiseau. Les larmes me montent alors aux yeux. Ca y est, j'y suis. J’en oublie presque les miradors arméniens que je vois aussi aux jumelles du haut de ma butte. Je regarde vers le bas, Köseler semble m'attendre...
Je passe le reste de la journée à Köseler, une fin de journée extraordinaire de rencontres si nombreuses et si fortes (cf. partie "Les rencontres").




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Journée n°12 : Ani (Köseler - Kars)
Ce matin, peu de temps après avoir quitté Köseler, j'aperçois Ani se réveiller doucement dans un superbe paysage de steppes, avec des chevaux en liberté… Ces paysages dont je rêvais depuis des années... Un peu cette impression de se dire que la Mongolie, ça pourrait un peu ressembler à ... ça. Puis me voici devant l'entrée de la citadelle d'Ani. La balade à l'intérieur d'Ani va me prendre quasiment la journée. Je marche jusqu’au bout de la citadelle, et me trouve face au château de la Vierge, perché sur son rocher, en plein milieu d’un cirque minéral formé par la rivière Araxe, diplomatiquement en Turquie, mais visuellement semblant pénétrer en Arménie... Je reste beaucoup de temps à regarder ce château. Car partir de là, c'est commencer à repartir vers Paris. J'ai donc pris ce temps pour intégrer toutes les expériences vécues pendant ces onze précédentes journées, inoubliables.



Steppe anatolienne......

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Vidéo panoramique du haut du chateau principal, avec vue en contrebas sur le chateau de la Vierge, sur son rocher (à la 45ème seconde)...
Vidéo panoramique à partir du bas cette fois-ci, sous le chateau principal, avec en face le chateau de la Vierge, sur son rocher (à la 45ème seconde aussi)...
Journées n°13 -17 : Kars - Istanbul
Le trajet retour vers Istanbul a duré cinq jours. J'ai moins de choses à raconter et moins de photos à montrer : je suis "sur le chemin du retour". De plus, les conditions des routes et la météo n'ont fait qu'entretenir le sentiment de "fin de trip".
Même si c'est très certainement subjectif, j'ai trouvé l'hospitalité dans cette région de la Turquie plus au nord moins forte que dans le sud est profond... Mais ça doit certainement être une vue de l'esprit ! J'étais triste de quitter le Kurdistan (turc), alors je voyais probablement les choses un peu plus négativement...
J'avais prévu de passer par les monts Kaçkar, mais ai été en partie déçu. Il était écrit dans plusieurs guides que ces routes longeaient de superbes torrents regorgeant de kayacs... Sauf qu'entre temps, de très grands projets de barrages ont vu le jour, et je me suis retrouvé sur des routes neuves, mais surtout dans un paysage ayant conservé énormément de stigmates des chantiers gigantesques qui ont été entrepris pour construire toutes ces nouvelles routes qui devaient se situer bien au dessus de tous les lacs artificiels ainsi créés.
Passé l'embranchement vers Yusufeli, les routes redeviennent à nouveau sauvagement belles ! Je roule alors au centre d'un beau canyon, entouré de belles et hautes falaises !
Le trajet entre Erzurum et Yozgat sur la grande nationale ne présente, selon moi et au regard de tous les paysages époustouflants auxquels j'avais eu droit jusqu'alors, pas beaucoup d'intérêt.
La traversée d'Ankara n'a en soi aucun intérêt. En revanche, les paysages dans la région d'Ankara sont beaux. C'est quelques dizaines de km avant Ankara que le paysage commence à être vraiment sympa, avec des décors dignes du Grand Ouest américain !
Dernière étape à Bolu, puis route vers Istanbul. J'y arrive le 8 août, après avoir quitté cette mégalopole le 22 juillet au matin. Environ 4300 km de trip dans ce territoire extraordinaire, peuplé de gens non moins extraordinaires...




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